Philippe Clabots

Philippe Clabots a toujours été attiré par la photographie mais celle-ci s’est imposée comme une passion il y a près de dix ans.

Autodidacte il s’est formé grâce à des lectures, des groupes Facebook, de la persévérance, la volonté de s’améliorer … et des milliers de photos.

Mais l’élément essentiel de cette progression, ou plutôt voyage initiatique, est les rencontres faites pendant ces années. Rencontre avec des photographes, qui se reconnaitront, mais également, depuis 2014, avec les visiteurs des expositions auxquelles il a le plaisir de particper.

Initialement centré sur la photographie opportuniste, en fonction de son quotidien ou de ses déplacements, il s’oriente de plus en plus vers des suites d’images cohérentes dans le but de raconter une histoire, de transmettre une émotion ou de témoigner d’un moment de vie.

Il est également membre du International Photo Club of Brussels “Viewfinders” et est le trésorier de l’ASBL “Ars Varia” , dont Bruxelles Pixels est la section consacrée à la photographie.

Vidéo par patrice niset sur Vimeo.



Hélène Cook

Bruxelloise d’adoption d’origine française, Hélène s’est mise à la photographie un peu par hasard il y a quelques années. Membre du Viewfinders Photography Club of Brussels, elle a un penchant particulier pour les paysages urbains et la photographie de rue, mais pas seulement.

Quelques unes de ses photos ont été primées et exposées lors de concours à Bruxelles (Bruxelles Patrimoine 2018, Visions of Europe du Parlement européen 2019, Prix du jury new shop « horizontal » de Labo Linea).

Invitée en 2018-2019 avec sa série « Brussels Underground » qui mettait en évidence les œuvres artistiques du métro bruxellois au travers des mouvements de véhicules et de passagers, Hélène Cook a également invitée pour la saison 2 de Schieven Regards avec une nouvelle série présentant un tout autre aspect du métro : les pieds des passagers, mais pas n’importe lesquels, ceux qui sortent de l’ordinaire ! Hélène est à présent une des photographes résidentes de Bruxelles Pixels.

Pour la photographe, utilisatrice régulière des transports en commun, le métro est une source d’inspiration photographique privilégiée à Bruxelles. Et observer les voyageurs peut réserver bien des surprises.



Patrice Niset

Le sujet de prédilection de Patrice Niset est le travail de l’homme, la marque qu’il peut laisser sur son temps et sur l’Histoire. Une marque qui passe par des gestes, mille fois répétés et affinés au cours des siècles.

Cet intérêt du photographe pour le monde du travail s’est d’abord exprimé par la prise de vue de sites industriels désaffectés. Déjà la trace d’une activité humaine, révolue cependant, captée par l’objectif.

Depuis, il part à la rencontre du travailleur, entre dans son univers, s’approche au plus près de son geste et de l’objet qu’il travaille. Un univers chaque fois différent, imprégné de la façon de travailler dans l’atelier.

Ce faisant, le photographe établit un état des lieux du monde du travail manuel actuel où les acteurs font corps avec leur passion, une sorte d’anthropologie des métiers manufacturiers.

Passionné par les Arts et Métiers depuis une dizaine d’années, c’est l’envers du décor des ateliers que Patrice illustre largement sur son site www.lesmiroirsdelombre.com. Il y part à la rencontre des meilleurs artisans.

Auteur de plus de 80 reportages publiés à ce jour (www.lesmiroirsdelombre.com), Patrice Niset a appris à décoder le monde du travail et la chorégraphie des gestes qui font la noblesse des métiers rares et emprunts de tradition. Ce travail a maintes fois été mis à l’honneur dans des expositions. Ainsi, en 2014, 19 artisans d’Art ont été mis en avant six mois durant dans le prestigieux château du Domaine de Seneffe en Belgique. En avril 2018, c’est à Aÿ en Champagne (Reims) que le photographe est l’invité de la mairie pour un hommage à l’enfant du pays : René Lalique. Trente clichés de la mythique cristallerie seront exposés tout l’été dans la ville.

Vidéo par patrice niset sur Vimeo.



Sophie Voituron

Sophie Voituron pose son regard aiguisé sur l’architecture qui compose le paysage urbain de la capitale. Elle réalise pour l’exposition une série de photos présentant les salles de réunion de grands centres de pouvoir bruxellois, comme les entreprises, les cabinets ministériels et autres lieux stratégiques.
L’idée est de présenter les lieux de prises de décisions (principalement des salles de réunion) impactant la vie quotidienne des bruxellois, des belges, voire des européens et de partager l’ambiance de ces lieux avec le grand public. Chaque photo est accompagnée d’une description brève de l’endroit et du nombre de personnes impactées par les décisions prises en son sein.

Spécialisée en photo d’architecture, Sophie participe régulièrement à des expositions en Belgique et à travers l’Europe. Elle a gagné de nombreux prix internationaux.

Sophie est la Présidente de l’ASBL Ars Varia, dont Bruxelles Pixels est la section consacrée à la photographie.

Vidéo par patrice niset sur Vimeo.



Eric Ostermann

Eric Ostermann a pris le parti de montrer Bruxelles sous un jour différent pour ouvrir les yeux de son public sur des endroits fréquentés parfois tous les jours sans réellement y prêter attention.
Ses trois créneaux, sont les photos de rue, les reflets et les photos prises des toits.

Dans le Cercle des Poètes Disparus, le professeur de lettres Robin Williams invite ses élèves à littéralement prendre de la hauteur pour voir le monde autrement. C’est le crédo d’Eric qui, au lieu de
monter sur un bureau, grimpe sur les toits de la ville. La toiturophilie lui donne un sentiment de calme et de sérénité, malgré tous les bruits de la ville toute proche qui se mélangent. Ce sont des moments de grâce qui lui permettent de se concentrer sur ce qu’il observe pour en ressortir le meilleur. Accompagner le soleil couchant et voir la ville s’éclairer depuis les toits de Bruxelles est déjà un réel plaisir, mais partager cela au travers de la photographie l’est encore plus.

Parallèlement, les photos de rues occupent une bonne partie de son temps dédié à la photographie. Chaque week-end, il descend en ville, afin d’y capter des détails et les scènes spontanées qui se présentent à lui.

Les reflets, qu’il prend dans les flaques d’eau, fontaines et autres étangs l’amènent à rechercher des compositions photographiques parfois compliquées et totalement invisibles si on n’y prête pas attention. Devoir se baisser au ras de sol à la recherche du reflet parfait du sujet à photographier l’amène à des résultats en général aussi surprenants que déroutants.

Eric Ostermann : photographe du collectif Bruxelles-Pixels from patrice niset on Vimeo.