Nous avons le plaisir de vous annoncer que deux photographes du collectif « Bruxelles Pixels », Hélène Cook et Eric Ostermann ont été sélectionnés pour participer à l’exposition participative Au coin de la rue organisée par See U et Espirito Mundo.
L’exposition met à l’honneur Ixelles à travers les yeux des Bruxellois. Près de 200 participants ont sorti leur appareil afin de partager avec vous leurs lieux, scènes de vie et ambiances préférés d’Ixelles.
Spotted by Locals est une communauté de bloggers présente dans plus de 80 villes dont Bruxelles. Maria Alice Ferigo a visité l’exposition « Schieven Regards III » en octobre 2020 à la galerie Passerelle Louise et a souhaité faire un article sur les trois projets consacrés au confinement.
Viewfinders Photography Club of Brussels, is an enthusiastic group of photographers with a wide range of backgrounds, nationalities and photographic abilities and interests, using English as a common language. With about 100 members, Viewfinders membership is open to anyone with an interest in the photographic image.
In the Nov 2020 newsletter of the Viewfinders photoclub you can find two articles about Schieven Regards III. One by Sabine Posdziech sharing with us her thoughts after visiting the exhibition and one by Philippe Clabots, a resident photographer of Bruxelles Pixels who’s also a Viewfinders members. Philippe is giving us some explanations about what’s behind the curtain.
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Vous avez été 400 à nous rendre visite malgré les conditions un peu particulières de cette édition 2020 de Schieven Regards.
Merci à vous pour l’intérêt que vous portez à notre travail, vos questions, vos encouragements, vos suggestions, vos messages sympathiques sur la qualité globale de l’exposition et surtout pour le plaisir immense que tous ces échanges nous ont donné.
L’aventure continue !
Sophie, Hélène, Thomas, Julian, Eric, Patrice et Philippe
Philippe Clabots vous présentera une série de photos prises à Bruxelles pendant le confinement et les premières semaines qui ont suivi. Philippe a été impressionné par la volonté des bruxellois de continuer à vivre le plus normalement possible pendant cette période étrange. Ses photos ont l’ambition de montrer la résilience des habitants de Bruxelles qui sortaient pour faire du sport, pour acheter des biens de première nécessité ou simplement pour s’échapper de leurs lieux de vie confinée.
Durant le confinement Philippe a tenu une chronique qui a servi de point de départ à cette série « Faut que ça bouge …. ».
Parce que je pense que ce moment doit avoir un impact fort sur le fonctionnement de notre société et que la mémoire est éphémère j’ai tenu jour après jour une chronique pour relater de mon petit point de vue et en images cette période en essayant de garder un regard étonné voir amusé mais en aucun cas, c’était en tous cas mon intention, désespéré.
« Les élégantes » est une série de photos prises à la volée, au hasard de mes promenades diurnes dans les rues de Bruxelles. Mélange de mouvements, de poses, de lumières, de matières, elle essaie de refléter la beauté, la poésie, l’intemporalité des petits instants volés, quand notre oeil est irrésistiblement attiré par l’harmonie subtile et quasi imperceptible du moment.
Centrée sur des femmes, c’est un enchainement de courbes et de points de fuites, mêlant douce mélancolie et secrètes aventures.
Que faisaient ces femmes, où allaient-elles, qui étaient-elles? Autant de questions sans réponses précises où le spectateur peut se laisser dériver au fil des compositions, au gré des émotions générées.
Patrice Niset nous présente son projet « SpheriCity ou l’éloge de la courbe ».
« La courbe, régulièrement définie par rapport à ce qui est « droit », n’est pas souvent rapprochée de termes très positifs. La courbe est détour, coude, zigzag, boucle, tournant. Et pourtant ne faut-il pas la valoriser comme celle qui est infiniment respectueuse de la nature ? La droite est le fait de l’homme, elle est artifice. La courbe, en revanche, est cette « figure » qui nous permet, si l’on veut, de vagabonder, de voyager avec une belle et juste nonchalance. »
J-L RAVISTRE
Vagabonder dans ma ville avec nonchalance pour en imager ensuite ses rotondités virtuelles et ses rondeurs intimes, telle a été la spirale photographique dans laquelle j’ai été aspiré ces derniers mois.
A la fois hommage en forme de clin d’œil à nos chers « schieven architects », c’est aussi une plongée dans un Bruxelles décontextualisé pour le seul plaisir de vos yeux.
La série « Metro Creatures » d’Hélène Cook, l’un des photographes résidentes du collectif Bruxelles Pixels sera exposée fin septembre 2020 lors de l’exposition « International Photo Exhibition » à Esbjerg (Danemark).
Den sidste gæstefotograf er franske Hèléne Cook. Fotografisk kredser hun om begrebet ”Cityscapes”, hvor man ser byen som et landskab. I Esbjerg viser hun billeder fra sin serie ”Metro Creatures”, optaget på metrostationerne i Bruxelles. Hun er bl.a. medlem af det fotografiske kollektiv Bruxelles Pixels i foreningen ARS VARIA.
Le tableau ci-dessous vous permet de savoir quels sont a minima les photographes de Schieven Regards III présents à la Galerie à un moment donné.
Le prix, créé en 1981 en hommage à Paul Hamesse, ancien Echevin de la Culture, participe au rayonnement culturel de Saint-Gilles en promouvant les jeunes talents dans le secteur des Arts Plastiques.
Informations pratiques : Les week-ends des 26-27 septembre et 3-4 octobre 2020 de 14h à 19h à la Galerie Passerelle Louise, rue Dejoncker 34, 1060 Bruxelles. La galerie porte le numéro « G10 » sur le plan du Parcours d’Artistes de Saint Gilles.
Eric Ostermann nous présente son projet « Bruxelles en confinement ».
Sillonnant les rues de Bruxelles plusieurs fois par semaine depuis +/- 2014 pour y faire des photos, je suis passé du côté du Manneken-Pis le jour J du début du confinement, peu avant midi … l’ambiance y était étrangement calme, il n’y avait absolument personne autour de lui, je me suis alors rendu à la grand place, quelques badauds étaient présents dans les dernières minutes avant midi, heure du confinement … puis plus personne !
Ma série photo découle de cela, de ce ressenti de ces premières minutes, de cette étrange sensation, ce vide, cette absence de bruit urbain, cette impression de ville fantôme qui ne m’ont plus quittés de toute la période de confinement pendant laquelle, tous les jours, d’abord à pied , puis à vélo , j’ai tourné dans Bruxelles avec mon appareil photo à l’épaule …
Un album qui a fait parler de lui dans les médias, entre autres :