Eric Ostermann nous présente son projet « Bruxelles en confinement ».
Sillonnant les rues de Bruxelles plusieurs fois par semaine depuis +/- 2014 pour y faire des photos, je suis passé du côté du Manneken-Pis le jour J du début du confinement, peu avant midi … l’ambiance y était étrangement calme, il n’y avait absolument personne autour de lui, je me suis alors rendu à la grand place, quelques badauds étaient présents dans les dernières minutes avant midi, heure du confinement … puis plus personne !
Ma série photo découle de cela, de ce ressenti de ces premières minutes, de cette étrange sensation, ce vide, cette absence de bruit urbain, cette impression de ville fantôme qui ne m’ont plus quittés de toute la période de confinement pendant laquelle, tous les jours, d’abord à pied , puis à vélo , j’ai tourné dans Bruxelles avec mon appareil photo à l’épaule …
Un album qui a fait parler de lui dans les médias, entre autres :
Hélène Cook revient cette année avec un nouveau projet photographique dans le métro bruxellois.
En 2018, avec « Brussels Underground », elle mettait en valeur les œuvres artistiques ornant le réseau de la STIB pour l’exposition Schieven Regards I. En 2019, lors de Schieven Regards II, elle s’était lancée avec « Happy feet » dans une traque des pieds non-ordinaires des passagers avec une vision rapprochée pour les isoler individuellement des flots de voyageurs.
Pour l’édition Schieven Regards III en 2020, distances sociales obligent, Hélène reprend son objectif grand angle. Elle se penchera cette fois sur l’architecture très particulière de certaines stations en jouant sur les perspectives et le moment opportun pour faire apparaître des « créatures » fantastiques dignes des films d’animation ou de science fiction: animaux robotisés, aliens sympathiques ou effrayants etc…
La photographe nous fait redécouvrir à travers son « schieven » regard les coins de métro que nous arpentons quotidiennement sans forcément en percevoir leur magie.
Sa série « metro creatures » fait partie d’un projet photographique de plus grande envergure autorisé par la STIB.
Né en 1982, Thomas Vanoost est un artiste belge utilisant la photographie comme support et travaillant à Bruxelles. Diplômé d’une école de photographie en 2002, il a en parallèle étudié la philosophie, la sociologie et la finance avant de poursuivre une carrière dans le secteur financier. À la suite d’une remise en question existentielle, il se consacre depuis 2015 à son activité de photographe. Profondément influencé par son background en philosophie, son travail cherche à interroger le rapport de l’humain à un monde chaotique en perpétuel mouvement.
Julian Hills – “hools” -, est un photographe autodidacte anglais vivant à Bruxelles, il se dévoue essentiellement à la photographie sociale et caritative. Au cours des reportages qu’il effectue, ce sont les rencontres avec toutes les personnes présentes – bénévoles, bénéficiaires, … – qui le stimulent, l’enthousiasment, le touchent. Dans l’échange, il trouve des émotions qu’il affectionne et qui l’inspirent. Il collabore avec des associations telles que ATD Quart monde, Au-delà des Nuages, La fondation contre le cancer, Make a Wish, Bikers for Children, Justine for Kids, Down syndrome foundation, Nos Pilifs, Fondation Lou, Le Huitième Jour, … Il a publié un livre “ordinary people” en 2017 et a eu de nombreuses expositions depuis 2013.
Je suis Julian Hills – “hools” -, photographe autodidacte anglais vivant à Bruxelles, je me dévoue essentiellement à la photographie sociale et caritative.
Au cours des reportages que j’effectue, ce sont les rencontres avec toutes les personnes présentes – bénévoles, bénéficiaires, … – qui me stimulent, m’enthousiasment, me touchent. Dans l’échange, je trouve des émotions que j’affectionne et qui m’inspirent.
Je collabore avec des associations telles que ATD Quart monde, Au-delà des Nuages, La fondation contre le cancer, Make a Wish, Bikers for Children, Justine for Kids, Down syndrome foundation, Nos Pilifs, Fondation Lou, Le Huitième Jour, …
J’ai publié un livre “ordinary people” en 2017 et j’ai eu plus de nombreuses expositions depuis 2013.
Lors du confinement en mars j’ai vite ressenti le besoin de photographier autre chose que mes chats et mon jardin….
Je vis dans une sympa cité-jardin et via l’association du quartier, j’ai envoyé un appel à mes voisins, leur proposant que je passe devant chez eux les photographier à leur porteou fenêtres; enregistrant ainsi une trace de cette période si particulière.
Beaucoup ont répondu à l’appel et j’ai eu un immense plaisir à passer dans les rues de mon quartier – parfois que je ne connaissais pas – et surtout d’avoir des sympathiques échanges et rencontres.
Né en 1982, Thomas Vanoost est un artiste belge utilisant la photographie comme support et travaillant à Bruxelles. Diplômé d’une école de photographie en 2002, il a en parallèle étudié la philosophie, la sociologie et la finance avant de poursuivre une carrière dans le secteur financier. À la suite d’une remise en question existentielle, il se consacre depuis 2015 à son activité de photographe. Profondément influencé par son background en philosophie, son travail cherche à interroger le rapport de l’humain à un monde chaotique en perpétuel mouvement.
L’exposition est constituée de 5 photographies en expositions multiples prises entre 2016 et 2019, sélectionnées car elles fonctionnent particulièrement bien ensemble.
Ce travail photographique en exposition multiple explore le thème de la ville et de ses habitants, ce qui en soit n’est pas particulièrement original. Ce qui fait cependant la spécificité de cette approche, c’est qu’elle cherche à exprimer visuellement le mouvement constant, l’instabilité et l’impermanence de la vie au coeur des grandes métropoles.
Ma démarche photographique trouve ses sources dans l’ontologie, la branche de la philosophie qui s’intéresse à la nature de l’être, et dans la phénoménologie, qui s’intéresse entre autres à la façon dont le monde se donne à percevoir. Sans entrer dans les détails ni utiliser trop de jargon, je voudrais cependant donner quelques clés de lecture pour expliquer mon approche.
Le concept central autour duquel s’articule cette série est l’idée selon laquelle toute réalité est intrinsèquement chaotique et instable. Cette vision du monde comme traversé par un mouvement éternel de changement n’a rien de nouveau en philosophie. Héraclite d’Ephèse l’avait déjà formulée au Ve siècle avant Jesus Christ, à travers le concept de « pantha rei », expression qui signifie littéralement « toutes les choses coulent » et qui exprime l’idée d’un monde en mouvement perpétuel. Aujourd’hui, ce concept reste plus que jamais d’actualité. Pour le meilleur et pour le pire, nous vivons dans un monde en changement, qui évolue tellement rapidement que nous ne parvenons pas toujours à en suivre le rythme. Et cependant, nous, êtres humains, avons tendance à le percevoir comme quelque chose de relativement stable et permanent.
Cette dichotomie est tout à fait paradoxale. D’une part, la réalité se donne à percevoir comme relativement fixe et immuable, alors que d’autre part nous pouvons voir et ressentir le mouvement partout autour de nous.
Mon travail en expositions multiple Instabilités cherche à rétablir un certain équilibre en tentant d’exprimer visuellement ce chaos, cette instabilité de l’existence. En travaillant les expositions multiples, c’est à dire en photographiant la même scène de ville à travers la temporalité, et en construisant mes images selon le mode du mouvement, je cherche à transmettre cette impression de « pantha rei ».
Philippe Clabots a toujours été attiré par la photographie mais celle-ci s’est imposée comme une passion il y a près de dix ans.
Autodidacte il s’est formé grâce à des lectures, des groupes Facebook, de la persévérance, la volonté de s’améliorer … et des milliers de photos.
Mais l’élément essentiel de cette progression, ou plutôt voyage initiatique, est les rencontres faites pendant ces années. Rencontre avec des photographes, qui se reconnaitront, mais également, depuis 2014, avec les visiteurs des expositions auxquelles il a le plaisir de particper.
Initialement centré sur la photographie opportuniste, en fonction de son quotidien ou de ses déplacements, il s’oriente de plus en plus vers des suites d’images cohérentes dans le but de raconter une histoire, de transmettre une émotion ou de témoigner d’un moment de vie.
Il est également membre du International Photo Club of Brussels “Viewfinders” et est le trésorier de l’ASBL “Ars Varia” , dont Bruxelles Pixels est la section consacrée à la photographie.
Bruxelloise d’adoption d’origine française, Hélène s’est mise à la photographie un peu par hasard il y a quelques années. Membre du Viewfinders Photography Club of Brussels, elle a un penchant particulier pour les paysages urbains et la photographie de rue, mais pas seulement.
Quelques unes de ses photos ont été primées et exposées lors de concours à Bruxelles (Bruxelles Patrimoine 2018, Visions of Europe du Parlement européen 2019, Prix du jury new shop « horizontal » de Labo Linea).
Invitée en 2018-2019 avec sa série « Brussels Underground » qui mettait en évidence les œuvres artistiques du métro bruxellois au travers des mouvements de véhicules et de passagers, Hélène Cook a également invitée pour la saison 2 de Schieven Regards avec une nouvelle série présentant un tout autre aspect du métro : les pieds des passagers, mais pas n’importe lesquels, ceux qui sortent de l’ordinaire ! Hélène est à présent une des photographes résidentes de Bruxelles Pixels.
Pour la photographe, utilisatrice régulière des transports en commun, le métro est une source d’inspiration photographique privilégiée à Bruxelles. Et observer les voyageurs peut réserver bien des surprises.
Le sujet de prédilection de Patrice Niset est le travail de l’homme, la marque qu’il peut laisser sur son temps et sur l’Histoire. Une marque qui passe par des gestes, mille fois répétés et affinés au cours des siècles.
Cet intérêt du photographe pour le monde du travail s’est d’abord exprimé par la prise de vue de sites industriels désaffectés. Déjà la trace d’une activité humaine, révolue cependant, captée par l’objectif.
Depuis, il part à la rencontre du travailleur, entre dans son univers, s’approche au plus près de son geste et de l’objet qu’il travaille. Un univers chaque fois différent, imprégné de la façon de travailler dans l’atelier.
Ce faisant, le photographe établit un état des lieux du monde du travail manuel actuel où les acteurs font corps avec leur passion, une sorte d’anthropologie des métiers manufacturiers.
Passionné par les Arts et Métiers depuis une dizaine d’années, c’est l’envers du décor des ateliers que Patrice illustre largement sur son site www.lesmiroirsdelombre.com. Il y part à la rencontre des meilleurs artisans.
Auteur de plus de 80 reportages publiés à ce jour (www.lesmiroirsdelombre.com), Patrice Niset a appris à décoder le monde du travail et la chorégraphie des gestes qui font la noblesse des métiers rares et emprunts de tradition. Ce travail a maintes fois été mis à l’honneur dans des expositions. Ainsi, en 2014, 19 artisans d’Art ont été mis en avant six mois durant dans le prestigieux château du Domaine de Seneffe en Belgique. En avril 2018, c’est à Aÿ en Champagne (Reims) que le photographe est l’invité de la mairie pour un hommage à l’enfant du pays : René Lalique. Trente clichés de la mythique cristallerie seront exposés tout l’été dans la ville.
Sophie Voituron pose son regard aiguisé sur l’architecture qui compose le paysage urbain de la capitale. Elle réalise pour l’exposition une série de photos présentant les salles de réunion de grands centres de pouvoir bruxellois, comme les entreprises, les cabinets ministériels et autres lieux stratégiques. L’idée est de présenter les lieux de prises de décisions (principalement des salles de réunion) impactant la vie quotidienne des bruxellois, des belges, voire des européens et de partager l’ambiance de ces lieux avec le grand public. Chaque photo est accompagnée d’une description brève de l’endroit et du nombre de personnes impactées par les décisions prises en son sein.
Spécialisée en photo d’architecture, Sophie participe régulièrement à des expositions en Belgique et à travers l’Europe. Elle a gagné de nombreux prix internationaux.
Sophie est la Présidente de l’ASBL Ars Varia, dont Bruxelles Pixels est la section consacrée à la photographie.
Eric Ostermann a pris le parti de montrer Bruxelles sous un jour différent pour ouvrir les yeux de son public sur des endroits fréquentés parfois tous les jours sans réellement y prêter attention. Ses trois créneaux, sont les photos de rue, les reflets et les photos prises des toits.
Dans le Cercle des Poètes Disparus, le professeur de lettres Robin Williams invite ses élèves à littéralement prendre de la hauteur pour voir le monde autrement. C’est le crédo d’Eric qui, au lieu de monter sur un bureau, grimpe sur les toits de la ville. La toiturophilie lui donne un sentiment de calme et de sérénité, malgré tous les bruits de la ville toute proche qui se mélangent. Ce sont des moments de grâce qui lui permettent de se concentrer sur ce qu’il observe pour en ressortir le meilleur. Accompagner le soleil couchant et voir la ville s’éclairer depuis les toits de Bruxelles est déjà un réel plaisir, mais partager cela au travers de la photographie l’est encore plus.
Parallèlement, les photos de rues occupent une bonne partie de son temps dédié à la photographie. Chaque week-end, il descend en ville, afin d’y capter des détails et les scènes spontanées qui se présentent à lui.
Les reflets, qu’il prend dans les flaques d’eau, fontaines et autres étangs l’amènent à rechercher des compositions photographiques parfois compliquées et totalement invisibles si on n’y prête pas attention. Devoir se baisser au ras de sol à la recherche du reflet parfait du sujet à photographier l’amène à des résultats en général aussi surprenants que déroutants.